Même si je suis loin de penser que ces quelques jours, ou semaines, sans nouvelles sur le NazeJournal vous ont procuré cauchemars, sueurs froides et autres déshydratations, je profite de cette rubrique bloguesque pour vous renseigner en une seule et unique logorrhée un résumé de ce mois.
Ah oui, ça faisait
près de 20 jours quand même ! Eh bah. Y a quelques années, 20 jours entre deux articles du
NazeJournal était une bonne moyenne, et encore, il n'y avait même pas les commentaires pour faire croire à une quelconque autre activité sur le site. Ça fait très
regardage de nombril cette affaire,
mais bon, allons-y.
La raison est assez simple, finalement.
Comme à mon habitude, j'ai pris le temps d'attendre le dernier moment pour finaliser un projet. Un site internet, qui, je l'avoue, devait être quasiment terminé en janvier. Puis, le boulot n'aidant pas, être repoussé de semaines en semaines. Bref,
ça avançait par à-coups, c'est-à-dire que je m'y mettais complètement pendant trois ou quatre jours, avant de m'arrêter. Et évidemment, à chaque fois, la remise en route était lente, entre savoir où j'en étais et comment j'avais décidé d'aborder tel ou tel problème.
Ce site Internet, base des inscriptions de l'association dont je fais partie, était devenu le seul lien avec les membres, faute de temps ou de possibilités dans les autres activités de l'association. Sauf qu'est arrivé le temps de passer la main, de prévoir un nouveau bureau pour cette
assoce. Et de présenter le site Internet qu'il est classe et que ça doit donner envie.
Le... site internet ! Merde !
Ah oui.
Voilà, il est pas prêt. A force d'attendre, à force de penser avoir le temps, il est pas prêt.
C'est pour vendredi en 8 ? Il me reste donc deux semaines pour le faire. Il faut qu'il soit beau, attrayant, complet, joli, fonctionnel, utilisable, nouveau, ergonomique... mais, euh !
J'ai pas le temps moi !
Tout ça pour en venir au fait : je me suis retrouvé un an en arrière, en plein projet scolaire. Ceux dont on parle un mois avant, qu'on organise deux semaines avant et
qu'on finit la nuit d'avant (voire d'après dans certains cas). Un projet. Un objectif. Quelque chose à finir pour une date butoir. Et même si je pouvais me dire qu'au dernier moment, maquiller des captures d'écran et simuler un site en ligne était jouable, il n'y avait aucun intérêt.
Au final, c'est ça qui pousse [
1], c'est avoir cette pression de faire quelque chose qui doit - qui va ! -
claquer le jour de la présentation, avec cette pression qu'au dernier moment on découvre LE truc qui va pas,
le bug qui plante tout. C'est travailler jusqu'à 3h du matin en ayant oublié
ce que le mot sommeil pouvait bien signifier, à trouver l'émission d'Ariane
ClubM6 intéressante (enfin une émission live la nuit, quelle bonne idée, dommage que ce soit si naze).
Pour un site fini à temps, auquel il manque quelques infos qui ne faisaient pas partie de la présentation. Depuis tout petit, même quand j'avais des bonnes notes, je m'y prenais toujours au dernier moment. Peut-être une histoire de concentration, de pression, de ne plus pouvoir reculer ; toujours est-il qu'au final, c'est sans doute là que je travaille le mieux, et que j'apprécie le plus faire ces projets.
C'est priceless, comme dirait MasterCard.
Alors dans tout ça, je dois ajouter que je me suis pris de passion pour
Anna Ternheim et
Islands (j'ose plus vous promettre un article, mais j'espère que j'aurais le courage. Personne pour me mettre la pression ? Pas une pression hein...), que j'ai tenté durant deux jours de coupure de ligne France Télécom me privant d'ADSL de lire (au-delà de l'article de magazine, je peux pas) et surtout de finir la
vidéo-diaporama de souvenirs de l'escapade Lyonnaise (qu'on se repassera dans les soirées souvenirs en pleurant) pour la mettre prochainement en ligne.
Oh, et puis ce serait oublier que question projets,
je ne suis plus à une connerie près. D'une part, j'ai trouvé pour 3 euro une nappe verte qui est parfaite pour les les incrustations vidéos (comme pour la météo à la télé), de quoi faire pas mal de conneries, et surtout, j'ai lancé l'épisodique
NazeRadio à écouter via le net, et qui propose des discours amorphes d'animateurs qui le sont tout autant entrecoupés de musiques de feu, selon les volontés de vous, les auditeurs.
Une prochaine émission dans la semaine, sans aucun doute (émission qui n'aura plus lieu l'année prochaine puisque Julien Courbet animera les access prime-time de France 2,
l'info dans le monologue,
c'est aussi ça le NazeJournal). Une émission qui, comme d'habitude, abordera un thème qui sera mis en défaut au bout de deux chansons. Avant une NazeRadio de l'Euro, et ça, ça va donner, j'ai déjà des titres qui font danser.
Ah, et sinon, il pleut.
(un BigUp à
Lelf qui m'a indirectement donné le courage d'écrire aussi sur moi)
_
Notes du bas de la page (ou un peu avant)[1] sauf dans le petit coin du matin