Suisse - République Tchèque : 0-1
But : Sverkos (70e)

Pour ouvrir le Bâle, la Suisse a fait son trou [1]. Un match pas loin de la purge pour le pays co-organisateur, face à une République Tchèque en fin de cycle, privée de Rosicky, et qui, malgré des individualités impressionnantes, peine toujours à confirmer en phase finale. La Suisse, on la connait, c'est la même que celle qui a tant posé de problèmes à la France en 2006 et dans les éliminatoires qui allaient avec la Coupe du Monde.

Pas vraiment passionnant donc, quelques occasions à se mettre sous la dent mais sans plus. Un match en guise de vitrine pour la défense, rappelant les tristes heures de l'édition 2004. Les Tchèques arrachent une victoire pas forcément méritée, tandis que Frei, qui ne l'est plus vraiment, arrache son genou. Une triste nouvelle pour les Suisses, et aussi pour ce joueur qui aurait mérité une belle compétition chez lui. Avec une charnière défensive lyonno-lilloise, c'est dur à encaisser.


Portugal - Turquie : 2-0
Buts : Pepe (61e), Raul Meireles (90e+3)

Après Lyon et Lille, voici le milieu Sochalien, avec Erding, symbole sur ce match d'une Turquie bien mais pas top. Bien parce qu'elle a tenté de créer du jeu, mais pas top parce que vraiment trop brouillonne, incapable de terminer proprement ses occasions, tentant même la chute dans la surface. Brouillonne aussi en défense, offrant un but tout fait à Nuno Gomes qui aura le bon ton de la mettre sur le poteau malgré un attentat sur Simao. Pourtant, on imagine bien ces Turcs capable de faire mieux.

Les portugais ont fait un match tranquille, eux aussi moyens sur une première mi-temps pourtant ponctuée d'un but de Pepe (dit aussi "Paipe le-defenseur-bresilien-dorigine") refusé et d'un superbe coup-franc de Cristiano Ronaldo dévié encore plus superbement par le gardien Turc (tout cela aurait été encore plus superbe si on n'avait pas eu du cinéma superbement ridicule lors de la prise d'élan). Et puis bon, c'est sympa tout ça, mais il va falloir marquer. Pepe se prend pour Lilian Thuram et va mettre son but du pied, valable celui-là, avant que Raul Meireles ajoute un dernier but sur un contrôle magique de Joao Moutinho alors que Nuno Gomes aura fait un 2 sur 3 en touchant cette fois-ci la barre transversale. Le Portugal semble être un cran au-dessus des autres équipes du groupe.


C'est bon à savoir

Dans tout ça, on notera des choses bien plus importantes :
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