Ah, ça me le fait à chaque fois. Je crois pouvoir tenir un rythme, et puis, au final, je me retrouve à l'arrêter au bout de deux ou trois articles. Et puis arrive un moment où on ne peut plus écrire rétroactivement, imaginez donc que je vous dise après un résumé de France-Pays-Bas que tout n'est pas perdu pour les Bleus.
Finalement, c'est bien mieux comme ça, un article consacré à un résumé de cette première partie de l'Euro 2008, groupe par groupe. En plus, il y aura plus de choses à dire que sur un match que je n'ai vu que de dos (et encore, les trois dernières minutes).
Groupe A
Comme prévu,
les Portugais s'en sortent assez facilement. Malgré un dernier match perdu face à des Suisses qui étaient déjà éliminés, comme si plus aucune pression n'était sur eux. Hakin en profite d'ailleurs pour marquer les buts qu'il avait ratés face aux Turcs, et qui auraient peut-être permis aux Helvètes (ne sois pas impressionné par mon vocabulaire, tu me mettrais mal à l'aise) de se qualifier.
Mais encore aurait-il fallu
éliminer la Turquie, qui, non seulement bat les Suisses (ah oui, je n'ai que deux synonymes) à la dernière minute, mais qui remonte deux buts à la République Tchèque pour gagner 3-2 et
s'offrir les quarts de finale. Les Turcs en auront chié (non, on avait dit pas les blagues scato) pour revenir sur des Tchèques qui accumulent les etchecs (ça j'ai le droit ?). Je me suis fait jeter à dire que les Tchèques me déçoivent régulièrement en phase finale, mais ça ne fait que confirmer. Oui, y avait pas Rosicky.
Mais bon, pas sur qu'avec un Rosicky en plus...
Groupe B
Comme pas prévu,
la Croatie s'est promenée. Evidemment, on en rajoute, puisque le match contre l'Autriche les avait vu finir sur les rotules. Mais ils ont parfaitement su gérer le match contre une Allemagne qui sait si bien s'en sortir quand elle arrive à appliquer son jeu, mais qui a tant de mal à se bouger dans le cas contraire.
L'Autriche aura eu le mérite de tenter, et même si on a pu constater que les Autrichiens n'ont pas
ski faut pour gagner, ils ont fait honneur à leur rang d'hôte. Les Polonais ont tenté aussi, mais
sans doute leur manquait-il le talent, profitant pourtant d'un nul contre les Autrichiens, même si le scénario du match semble leur faire perdre 2 points plutôt qu'en gagner 1.
Les Allemands passent, fébriles, mais toujours aussi efficaces. Les Croates, qu'on attendait pas, vont devoir sans doute subir les comparaisons avec la génération Suker, désolé.
Groupe C
Voilà, pour la France,
a pu Euro. A fini. On voit donc ressortir les gens qui s'en foutent du foot mais qui prennent plaisir à s'en réjouir, parce que de toutes façons les Français ils ont trop d'argent ça leur fera du bien tiens ces gonzesses en short (bien entendu, les autres joueurs jouent bénévolement).
Un Euro mal engagé contre la Roumanie, dans un non-match à faire pâlir de honte la Ligue 2, puis un match contre les Pays-Bas où le score ne reflète pas le match (ce qui ne veut pas dire non plus que la victoire des néerlandais - sans Babel - est imméritée), et un match cauchemardesque face aux Italiens.
Faut-il bruler l'équipe de France (vous avez quatre heures) ? C'est tellement tentant. Et pourtant, il me semble que cette équipe, qui, certes, n'était pas au niveau des meilleures de ce championnat, a tenté. Si le match de la Roumanie était une purge, le match contre les Pays-Bas a montré que des solutions existaient ; un pénalty oublié, et des joueurs absents, le match aurait pu être bien plu serré.
Quant au match contre l'Italie,
un vrai cauchemar : on imagine que Domenech aurait été grandiose de sortir Thuram et Malouda si seulement l'Equipe de France avait pu poser son jeu. Malheureusement, Ribery, sans doute le meilleur Bleu jusque là, se blesse d'entrée de jeu, puis Abidal croit se souvenir que dans FIFA 98 l'arbitrage peut-être désactivé.
Dans un autre groupe, on peut penser que la France serait passée ; elle n'était pas non plus loin de la qualification, l'Italie étant dans la même situation avant le France-Italie décisif. Alors, s'il ne s'agit pas de dire que
c'est la faute à Jean-Jacques Pas-de-chance, parce que bon, oui, d'accord, certains choix ont été ratés, parce que le but de Robben ne devrait pas être permis, parce que tous les joueurs n'ont pas donné le maximum en même temps, on n'est pas non plus au niveau de 2002 ou 2004.
Les Roumains seront passés tout près de la qualification, en tenant deux matches nuls face à l'Italie et la France, mais leur bilan final est plutôt maigre, avec 2 petits points (un de plus que la France,
hu hu).
Les Italiens s'en sortent encore et peuvent dire merci à Buffon, tandis que les Pays-Bas déroulent. Peut-être un peu trop, la suite nous le dira, mais en attendant, c'est beau à voir. On n'espère juste qu'on ne reverra pas un Pays-Bas-Portugal comme en 2006, ou alors
préparez les protèges-dents.
Groupe D
Avec 9 points, l'Espagne sort facilement de "son" groupe,
comme d'habitude finalement, avant de perdre contre l'Italie en quarts,
comme d'habitude, finalement. Derrière, la Grèce aura joué comme en 2004, en tentant parfois de faire du jeu, mais c'est bien sur la défense qu'ils sont le plus forts. Enfin, quand ça marche. Malheureusement pour eux, pas cette fois. Charisteas aura le plaisir de remettre son but de la tête contre l'Espagne, pour un dernier match remporté par les "coiffeurs" Espagnols 2-1.
Pour la deuxième place qualificative, la Suède et la Russie ont disputé un vrai huitième de finale, que
les Russes ont totalement maitrisé, malgré quatre attaquants suédois (dont un Toulousain, fallait oser). Les Russes qui avaient perdu 4-1 lors de leur premier match contre les Espagnols, les Suédois qui encaissent un but contre ces mêmes Espagnols à la dernière minute, un Euro qui ne tient finalement pas à grand chose.
Les quarts
Portugal-Allemagne
Un match qui opposera une équipe Portugaise légère, basée sur l'attaque et sur
les coupes techtonik, à des Allemands bien en place, mais qu'il est possible de bousculer. Le remake de la petite finale de 2006, avec les vrais joueurs en plus.
Croatie-Turquie
Le match qu'on attend pas forcément, mais qui peut justement s'avérer plus sympa qu'une
émission des Enfants de la Télé, entre une équipe Croate capable de développer du beau jeu avec une assisse défensive, et des Turcs qu'on dirait pas comme ça mais quand ça s'énerve bah dis donc ça rigole pas, et c'est que ça joue bien dites moi.
Pays-Bas-Russie
On espère que les Russes auront récupéré de leur match contre les Suédois, parce que ce match promet d'être le plus spectaculaire, entre des Pays-Bas dont même l'équipe bis fait peur, portée sur l'attaque, la jeunesse, la fougue, la folie,
que dis-je ! la volupté de la candeur footballistique, avec ces avantages (ça va vite) et ses inconvénients (ça veut son argent de poche), et la Russie, qui ressemble à ces Pays-Bas mais en version Lidl. Et des fois, ça a le même goût (parfois, parce que le Coca Lidl, bof).
Espagne-Italie
Vu comme ça, ce match parait énorme. Mais bon, l'Espagne, en quarts de finale, hein. Contre les Italiens, en match à élimination directe, hein (cela dit, sur ce début de compétition, je préfère le jeu Espagnol, ce serait le moment de faire démentir les stats).
Voilà, y a plus qu'à.