L'aviation, ça n'a pas commencé facile, facile... Le premier à chercher dans le domaine est un français, Clément Ader en 1890, suivi en 1903 des frères Wright que tout le monde connaît souvent. Malheureusement, ces gens là étaient bien loin de faire Paris-Marseille, alors que cela nous parait courant aujourd'hui... Non, à l'époque, le record, c'est 50 mètres pour Ader, et 260 mètres pour les Wright. A peine de quoi aller acheter le pain... Et si aujourd'hui on peut faire des loopings avec nos avions, eux aussi. Le problème, c'est que dans leur cas, ça n'est pas voulu, et de plus, il sont près du sol, ces cons...

Enfin, une fois que tout ça se stabilise et que les réservoirs de carburant permettent de faire des plus long vols, c'est l'heure de la traversée de la manche. Blériot profite que fait que ses deux concurrents soient privés de leurs avions pour réaliser cette aventure et empocher les 100 livres de récompense. Et imaginez sa réaction lorsqu'il a été accueilli par un policier qui a failli lui refuser son entrée sur le territoire Grand-Breton... Mais finalement, le policier s'est montré compréhensif à l'approche du Roi, et a validé la traversé de la manche : Blériot a réussi la première traversée de la Manche, malgré la prise au vent que lui offre ses belles moustaches...

On arrive maintenant à la première guerre mondiale. Mais les avions sont encore peu adaptés pour cette mission, si bien que le combat aérien est presque aérien... Mais les pilotes, qui ont bien compris ce qui est marrant, partent tout de même avec des révolvers, au mieux des fusils mitrailleurs, ou des cocottes minutes pleines de clous à laisser tomber sur les ennemis.

Après la guerre, c'est l'Atlantique que l'on veut survoler. A la clé, pour motiver les troupes : 25 000 $. Après quelques prétendants perdus à la mer, c'est Lindberg, de son marrant prénom Charles Augustus, qui y parvient avec l'aide de la compagnie Ryan Airlines [1]. Le vol est fait en 33 heures sans dormir. Enfin avec le décalage horaire, ça ne fait jamais que 27 heures, ce qui est quand même beaucoup sans dormir [2]... Et pour faire durer le plaisir, il reste encore à faire la traversée dans l'autre sens.

Viennent ensuite l'aéropostale et la première femme aéronaute, qui bien évidemment fait chier son monde pour que les femmes prennent plus de place dans la vie aéronautique. Ce qu'elle a fait, c'est d'entreprendre le tour du Monde en moins de 32 jours. Pourquoi 32 ? pfff... Toujours est-il qu'elle n'y parvient pas et qu'elle s'écrase au large d'on ne pas où, puisque sa radio déconnait avant l'accident, et que son épave n'a jamais été retrouvée. Du côté de l'aéropostale, c'est Jean Mermoz qui fait parler de lui, notamment en franchissant la cordillère des Andes en deux étapes, parce que, c'est con pour lui, mais il fallut qu'il s'arrête à 4000 mètres d'altitude pour réparer son bordel. Finalement, il disparaîtra un jour à 10h47.
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