Si tu crois que ça me fait marrer




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François Régate
Un être... à part
Qui n’a jamais entendu parler de ce célèbre philosophe contemporain, maintes fois étudié dans toutes les bonnes boîtes à bac et pourtant furieusement critiqué pour son ouverture d’esprit et sa foi inébranlable en la race humaine par les plus grands de notre siècle ?

Né le 5 juillet 1965 dans la tourmente de la guerre tristement méconnue des lévriers afghans contre les pharmaciens de la rue Mouffetard à Paris (célèbre également pour les pains au chocolat de Mme Bouffetue), il grandit entre une mère brûlée par une clôture électrique en Arménie, quartier des Aznavours, et un père turbé de formation qui ne lui enseigneront que la recette du jambon à la turcque et celle du pâté au foie de mouche. Il doit se débrouiller seul et survivre tant bien que mal dans un studio étudiant de 56m² (rue des Abbesses, demandez M. Quatequart 06.22.34.56 à partir de 19h) dès son plus jeune âge. C’est donc à 32 ans, qu’abandonné de tous et échaudé par une vie déjà fournie en malheurs, il se forge une carrière prometteuse en remportant un franc succès avec son premier ouvrage, Ta Vie ou la mienne à tout casser je préfère la tienne, recueil de pensées et d’aphorismes particulièrement acerbes et provocateurs où s’insinuent les évènements marquants de l’existence du philosophe. François Regate devient alors le penseur de cette fin de siècle et s’aménage une place enviée dans le coeur des étudiants. De là à devenir le maître à penser de notre jeune génération, il n’y avait qu’un pas que François franchit lors de son deuxième opus, Opère moi du ventre Basile, où l’on retrouve sa franchise mais en glissant franchement dans un style empreint d’humilité et de bonté, voire de sagesse.

Aujourd’hui, le philosophe prône les bienfaits de la paix (grâce à de nombreuses citations parues dans moults magazines européens, notamment) et nous fait partager dans son troisième ouvrage sa vision de l’homme et son besoin de retourner aux valeurs humanistes de son héros, Erasme. Interview vérité.

Ping : François, bonjour. Présentez nous votre nouvel ouvrage.
François Regate : Bonjour. La vérité de vraie de vraie c’est que ce livre n’est en rien un ouvrage. (il reste rêveur) J’ai toujours construit ma vie comme un ouragan qui passait sur moi. Il ne suffit pas de vouloir mettre la main à la pâte pour en manger. Non, au contraire je dirais que mon livre est un hommage au français de bonne foi, aux tartes aux fraises mangées dans la chaleur d’une fin d’après midi estivale, c’est une ode à la vie à la mort et aux mors.

Mais alors, plus aussi rancunier par rapport aux évènements douloureux de votre passé ?
C’est facile pour un chameau de ne boire que ses réserves, oui. Je vois ce que vous voulez dire... (il me regarde et nous partageons un moment de sage connivence) mais tout ça n’est plus qu’un mauvais souvenir, un peu comme un nuage rose qui ne s’arrêterait plus sur la vaste plaine de nos vies... Je sais que c’est ridiculement petit face aux merveilles de cet univers mais que pouvons nous attendre de l’atmosphère de ce siècle, hein ?

Mais vous êtes un brin blagueur ce soir, non ?
I Joke I laugh at my life and you fade away like a boo... petite blague norvégienne... mais non, je ne me considère pas comme un fanfaron... Ou si un fanfaron du manège ou de la guerre contre la monnaie et la rançon du coeur oui...

François Regate, merci de nous avoir accordé un peu de votre temps. Je pense que ceux qui ne vous connaissaient pas pourront à travers cette interview découvrir votre optimisme et votre personnalité si attachante, ainsi que votre façon de penser et votre philosophie qui apporte tant de sagesse.
De nothing comme dirait le maréchal tardif... Un clin d’oeil à mon lapin russe.
Commentaires battus
Posté par charles aznavour le 23.07.2007 à 11:28 [
#1]
qui s'est donc permis de citer mon quartier? c'est ma bohême ok?!
Posté par
El_ChiCo le 28.08.2007 à 21:22 [#2]
Sympa le jeu de mot pour les commentaires...
Sinon, merci de m'avoir présenté cet auteur que je ne connaissais pas. Je m'en vais dès tout de suite courir chercher son bouquin

Posté par
mbfcs2 le 28.08.2007 à 22:09 [#3]
A cette heure là ?
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