Et bon appetit bien sûr




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Girls In Hawaii - Live In Paris
Olympia - 07.05.08
A l'occasion de la sortie de leur second album Plan Your Escape, les six belges de Girls In Hawaii passaient par l'Olympia ce mercredi 7 mai 2008. Fan depuis leur premier album From Here To There et d'une prestation sur la scène de l'AB Box avec Sharko et Ghinzu, j'étais vraiment impatient de les voir pour la première fois, et en plus dans la salle de l'Olympia que je n'avais encore jamais fréquentée.

En deux albums, Girls In Hawaii a réussi à imposer son propre univers de douces chansons pop, avec une voix mielleuse, quelque chose qui arrive à mettre du soleil même en Picardie. Plus que ça, leur univers artistique me convient totalement, mettant en scène dans leur artworks des paysages à en faire devenir malade des Parisiens (qui m'emmerdent, je sais). Leur deuxième album est un peu plus enlevé, laissant traîner des chansons du coin du feu entre deux, de quoi déconcerter au départ... mais forcément après quelques écoutes.


Une salle de l'Olympia impressionnante, et un concert qui commence à 20 heures avec une première partie assurée par un groupe Belge lui aussi, Soy Un Caballo. Autant je n'ai rien à redire sur leurs qualités de musiciens : les voix sont justes, les mélodies sans fausses notes, le son est très bon ; mais impossible d'accrocher. D'abord, le choix du chant en français est difficile, non pas que je sois contre, mais il faut assurer... Un son qui m'a rappelé Blonde Redhead, mais avec quelque chose en moins. Des passages instrumentaux plutôt agréables, un ensemble pas à jeter, mais sans plus. La bonne nouvelle, c'est une durée de première partie qui dure le temps d'une première partie et non pas 14 heures, comme certains se l'autorisent.

Le rideau rouge qui s'était fermé avant que les enceintes de la salle ne nous informent que "l'Olympia nous offre 20 minutes d'entracte" (sympa) s'ouvre vers 21 heures sur six silouhettes et une montée tout en douceur sur This Farm Will End Up In Fire. Habituels abats-jours et téléviseurs sur la scène, jeux de lumière entre jaune et bleu (mais pas vert pour autant), batteur en arrière-plan mais pas perdu, films insignifiants mais qui prennent tout leur sens avec la musique à tel point que le noir se fait parfois sur scène pour concentrer le regard sur les projections, la "mise en scène" est une réussite.

Le son est lui aussi exceptionnel : on sent une vraie puissance, mais sans être bourrin ; Une vraie consistance, une profondeur, tous les instruments sont là, pas un n'est noyé. Du coup, on entend toutes les variations, on ne perd pas une note, et surtout, les titres prennent une nouvelle dimension. On découvre une autre facette du groupe, non pas qu'elle soit cachée sur les enregistrements studio, mais elle n'apparaît pas aussi bien qu'en live.

Finalement, Girls In Hawaii réussit à transformer ses chansons pour les adapter à la scène sans les dénaturer, mais sans, non plus, se réduire à copier-coller des arrangements d'albums sur scène. Et même si les Belges n'ont que deux albums à leur actif, ils n'hésitent pas à allonger leurs morceaux de longs passages instrumentaux intenses, comme sur Fields Of Gold ou sur l'instrumental Road To Luna. Mais le groupe a plus d'une corde à son arc, et en plus des deux habituels chanteurs, le guitariste Brice chante sur Couples On TV, tandis que le film projeté à la fois sur l'écran de fond et sur les téléviseurs sur scène colle parfaitement à la musique.

Le public composé d'un noyau dur de fans en fosse s'extasie devant les titres du premier album (Found In The Ground, The Fog, Organeum, Bees & Butterflies), tandis que l'ordre des chanson ne laisse aucun passage vide. Assez vite, le groupe quitte la scène pour un rappel quasiment aussi long, pour des titres comme Short Song For A Short Mind, le dernier single Bored, ou encore un inédit. Un dernier rappel pour quelques chansons dont une reprise des Beatles (Taxman) et un final acoustique fantastique entre Antoine et Lionel sur Plan Your Escape.

Une grosse claque pour moi donc, pour avoir découvert une autre vision du groupe, une présence sur scène aussi, malgré la candeur d'Antoine dans ses interventions pseudo maladroites à rallonge. Un public qui a acclamé chacune des chansons à la hauteur de leurs interprétations (même si faudra m'expliquer comment on peut arriver en retard et une fois assis, parler fort avec son voisin et envoyer des SMS, ça mérite des coups de boule), une ambiance terrible, et en conclusion un des meilleurs concerts auxquels j'ai pu assister pour m'avoir emmené ailleurs le temps d'une soirée.

SetList
This Farm Will End Up In Fire
Sun Of The Sun
Fields Of Gold
Road To Luna
et après... pfff.

Rappel
pfff...

Rappel #2
pfff... mais :
Plan Your Escape (quand même)





Et une vidéo avec un bout de Time To Forgive The Winter, prise non pas à l'Olympia mais à Nantes :



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