Esprit, es-tu là ? OH ? T'ES SOURD ?




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Eternal Sunshine Of The Spotless Mind
de Michel Gondry - 2003
Comme promis, ou pas, nous allons aujourd'hui parler de Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, le deuxime film réalisé par Michel Gondry, un réalisateur talenteux mais qui a un accent anglais pourri.

L'histoire met en scène un couple, incarné (comme mon ongle) par Jim Carrey (Joël) et Kate Winslet (Clémentine). Le but du jeu : un matin, Joël décide de ne pas aller bosser et d'aller galndouiller sur une plage, comme ça, comme dans la vraie life quoi. Là, il tombe sur Clémentine, et hop, bon, au début ils font les gamins avec des "ouais je te lance un regard en biais", et puis bon, à un moment, ils finissent quand même à aller boire un dernier verre. En même temps Kate Winslet elle s'est déjà faite DiCaprio, elle a plus peur de rien maintenant.

Un peu plus tard, Joël veut offrir à Clémentine un cadeau pour la Saint-Valentin. Et là c'est le drame : elle ne le reconnait pas, et est même avec un certain Patrick. Waouh ! Trop les boolz. Joël cherche à comprendre, puis il apprend que Clémentine s'est fait effacer de la mémoire tout ce qui avait trait avec Joël.

Du coup, ni une, ni deux, ni même trois, Joël va voir le super docteur et ordonne qu'on fasse la même chose. Seulement voilà, durant l'opération d'effacement, Joël se rend compte qu'il ne veut plus tout effacer. Re-du coup, il va devoir emmener Kate Clémentine dans les méandres de ses souvenirs (putain la classe).

Et à la fin, ils meurent tous.

Au final, le film regorge d'effets de flash-back, de boucles, de on croit qu'on est là mais en fait non. Gondry amène sa touche avec des ambiances et des effets qu'on avait l'habitude de voir dans ses clips, pleins de techniques visuelles qui sont finalement simples mais qui mettent tout de suite dans l'ambiance.

Il est clair qu'il faut parfois s'accrocher pour suivre le film, à cause des flashbacks parfois déconcertants, mais aussi à cause du scénario original (attends, Oscar©-isé mon pote) qui l'est parfois un peu trop. C'est ce qui pourrait classer le film à côté d'un Fight Club dans la DVD-thèque idéale de l'ado pour l'ambiance "psychologie tortueuse que MOI j'ai comprise". Mais heureusement, le film s'en sort grâce aux bons sentiments des personnages, des effets qui sont parfois amusants, des petits gagounets distillés, et pour certaines Elijah Wood, pour certains Kirsten Dunst.

Côté DVD, les bonus sont finalement courts mais assez sympathiques, avec des interviews Gondry/Winslet et Gondry/Carrey, un petit making of, un petit reportage sur Gondry (sorte de making of 2 finalement), et quelques scènes coupées et autres clips.

Pour conclure, je conseille à Jim Carrey de ne pas en faire des caisses, à chaque fois qu'il joue normalement j'aime bien. Et puis pense à me ramener du pain, tant que tu y es.
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Réal. : Michel Gondry
Année : 2004
avec Kate Winslet, Jim Carrey, et d'autres gens bien
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