Séparés lors de la deuxième année d'IUT, le TP131 a fait en sorte de rester ensemble en dehors des cours. Dans le but de marquer ces années formidables est né le projet "TP 131 ON DVD", un film sur la vie du TP131 et de ses membres, un bon délire, sans interêt autre que de mener un projet ensemble tout en se marrant.
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La génèse du DVD

L'idée est née dès le début de notre seconde année de DUT, en septembre 2003. Selon une tradition plus qu'austère, les TP de première année sont mélangés pour la deuxième. Plus de TP131 donc (malgré une demande insistante qui nous a valu un "non, c'est en particulier à cause de vous qu'on mélange les classes") sur le papier, mais dans l'esprit, pas de souci.
Il était temps de marquer la formidable première année sur les tablettes... Mais par quel moyen ?
Il était écrit que les conneries ne devaient pas s'arrêter là, et après avoir pris conscience de la motivation et du potentiel de chacun, l'idée est apparue comme évidente : la réalisation d'un DVD.
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Le matos utilisé

Très vite, les premières réunions se sont mises en place, dans les chambres universitaires de Fleming, à quatre dans neuf mètres carrés, copies doubles grands carreaux et stylos bic à la main. On dessine les plans, on propose des idées, on élabore des scenarii de folie, et surtout, on recence le matériel. Le DVD se réalisera principalement avec la caméra DV de Dorian, supplée pour les grosses scènes par celles de Scara et de Chalide. Pour les costumes, on verra, on prendra ce qu'il y aura.
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Les caractéristiques du projet
Le projet a été décidé sans grandes idées ; il s'agissait d'une succession de scènes, sans véritable lien entre elles. A vrai dire, les débuts sont prometteurs, avec beaucoup d'idées pourtant irréalisables. Les premières scènes écrites décrivent un faux Fort Boyard, et déjà c'est le souci : comment créer le noir, monopliser une salle, réunir tout le monde, se déguiser en Père Fouras...

Très vite donc, les scènes ne sont plus écrites, mais on les tourne sur le moment : quand une idée vient, on la développe, on peut éventuellement la tourner sur plusieurs jours, mais rien n'est vraiment planifié. Surtout, la caméra est toujours à portée de main, et tout le monde met la main à la patte et filme ce qui se passe. La présence de la caméra amène souvent des idées, on le vérifira par la suite.
C'est donc au denrier moment que sont créées la plupart des scènes : lorsque tout le monde est réuni, on cherche vite un endroit où tourner, et on y invente une histoire. Il y a beaucoup d'ininteressant, et finalement c'est au montage qu'on créé une histoire à partir de quelques moments de délire. Les premières scènes sont donc assez soignées : un montage à la seconde près, des bruitages impeccables (grossiers mais c'est voulu), des doublages pour les plans de coupe... Un truc bien ficellé, et qui prend du temps.
Les cassettes s'accumulent, les heures de tournage aussi, et le projet, sans qu'il y ait vraiment de plan de marche, prend du retard. Les dernières scènes, heureusement, ne demanderont pas beaucoup de montage, d'autant plus que les "acteurs" s'aguerissent et en redemandent.

Cependant, on ne peut pas passer à côté de certaines scènes charnières du DVD et qui ont nécessité un peu plus de travail... Tout d'abord, le générique, qu'il a été nécessaire de retoucher un bon nombre de fois, pour caler les images sur la musique, mais aussi pour changer la police d'écriture, les transitions... Cette scène, qui montre une course poursuite entre Rémi et Dorian, a posé d'autres problèmes au montage : dans un premier temps, la scène a été montée avec le premier jour de tournage, ce qui implique des plans bizarres, pas vraiment logiques, mais qui rentrent dans le concept loufoque du DVD. Ensuite, pour réussir l'entrée du DVD, il a été decidé de tourner des scènes complémentaires, un autre jour. Cela a donc nécéssité la prise de points de repères, pour varier les plans de caméra, et ainsi mixer des scènes tournées sur deux jours qui proposent à l'écran une continuité de folie...
On peut également citer le clip réalisé à partir d'un an de prises de scènes en amphi, calées sur la musique, ou encore la bataille doublée en Japonais par Khalid depuis l'ordinateur de Dorian à Fleming (qui, pour le coup, marche très bien en tant que studio d'enregistrement). On n'oubliera pas non plus le doublage de Jackass à base d'un son fourni par Remi lui-même et mimé de mémoire sur le terrain pour une synchronisation parfaite.

Mais surtout, le clip de Willy Djebbzey, un vrai enfer à monter, pour ce qui est peut-être la meilleure scène du DVD. Il faut savoir que la chanson originale de Willy Denzey a été coupée par manque d'images, pourtant tournées sur toute l'année, mais qui se sont révelées trop peu concluantes... En fait, la prise dans le petit parc de l'IUT a été réalisée à base de son propulsé dans des écouteurs à fond, de même pour la chorégraphie. Mais les autres scènes ont posé de gros problèmes, en particulier Remi infoutu de caler son "Bounce" en tempo, ce qui donne une fin de clip mixée avec des images qui n'ont rien à voir, mais tournées à l'arrache en fin d'année pour meubler le clip...
Ce DVD a donc monopolisé l'ensemble du TP131 pendant toute l'année, jusque chez eux, et même pendant la nuit (...), pour, au final, nous proposer une série de scènes reflétant des moments classiques de la vie à l'IUT et d'autres scènes plus insolites, pour un contenu de très, très haute qualité.
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Le produit fini

C'est donc en mai 2004 que le DVD voit vraiment le jour. Il se concrétise sous la forme d'un film de 35 minutes, où une vingtaine de scènes se succèdent, simulant le déroulement d'une journée (ce qui n'est pas du tout le cas d'ailleurs, c'est juste un pretexte pour le montage).
Grâce à une connaissance de Scara, il nous a été possible de réaliser des jaquettes classieuses, bien imprimées. On en a donc profité pour y inclure pas mal de blagounettes, de mots cachés, de remerciements, et de photos. Seul le livret interieur n'a pu être fini à temps.
La distribution du DVD n'était qu'à usage interne au groupe, mais les diffusions fortement recommandés. Nous n'avons pas voulu répandre le DVD pour éviter de le voir trainer tout de suite sur Internet...
Le DVD est divisé en trois parties :
Le film en lui-même (35 minutes)
Le faisage de (10 minutes)
Les malus (15 minutes)
Le film comprend les scènes suivantes :
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Le tout début du film (James Bond) : une superbe cousre poursuite dans les couloirs de l'école entre Rémi et Dorian. Attaque à la chaise et feinte dans les toilettes garanties.
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Projet Domino'Z : une présentation du projet de première année, la programmation d'un jeu de Dominos, récompensé en tant que meilleur programme des premières années (comme quoi).
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Le nain : Dorian anime les mains d'un Rémi nain qui ne peut pas se défendre et s'en prend donc plein la gueule.
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Le géant : Dorian passe devant les fenêtres des élèves de Mesures Physiques, à 2 mètres de haut.
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Jackass : Rémi se jette intelligement dans un arbre, pour la beauté du geste.
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Attache ta culotte : Dorian embarque six personnes dans sa voiture pour un remake manqué de Taxi.
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Dans ta gueule : Petite séance de claques dans la gueule entre Damien et Rémi, sans aucun interêt bien évidemment.
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Slurppppp : Rémi réussit le record du monde du TP131 de gobbage de Flambies.
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Vive la république : Voilà comment se déroulent les éléctions pour le nouveau BDE (sic) de l'IUT : démocratiquement.
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Digérationnage : Allongés sur l'herbe, le TP131 refait le monde. A noter, l'incursion d'une bataille en japonais ainsi qu'une deuxième cascade de Rémi.
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Gueule de con : Petite scène où Rémi et Lionel font leur plus belle tête devant le hublot des portes de l'amphi.
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Little Scare : Une des scènes cultes... Sur fond de Little Scare de Benjamin Diamond, un hommage à l'amphi Essonne avec plein d'images en vrac.
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Jackass Le Retour : Petite cascade basée sur une descente sur un siège cassé des escaliers de l'amphi Essonne par Rémi.
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Vendredi Gras : Séquence maquillage pour Khalid pendant un cours de réseau.
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Handball : Mitraillage pour Dorian, Antony et Rémi par une boule de papier, censée être une balle de handball...
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L'arbre à Chaussures : Rémi, mauvais danseur, se fait envoyer des chaussures. Il arrive à envoyer celle de Dorian et la percher dans un arbre. Il sera obligé de faire son Tarzan.
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Ouistiti : Rémi montre sa détente pour s'acrocher à un pylône, mais attention aux dérapages...
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Bounce : Le moment à ne pas louper... Chalide se prend pour Willy Djebbzey et interprète Bounce avec l'aide de ses danseurs.
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Ptee Shirt : Rémi enfile de superbes vêtements pour un défilé fashion improvisé.
Le faisage de montre la réalisation de certaines scènes comme Jackass ou Willy Djebbzey (surtout que ces parties n'ont pas été gardées), mais aussi le doublage des scènes de bonus et un bon gros fou-rire lors d'un tournage de publicité. En cadeau, les prises de "la course", qui devait figurer en fond du DVD (avant qu'on se rende compte que c'était trop long).
Les malus présentent une page de publicité inédite, Khalid qui s'invite chez des filles à Fleming, une séquence cadeau intitulée sobrement "Fucking Slip", ainsi qu'un diaporama (et...).
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Quelques histoires...
On remerciera Willy d'avoir été présent pour filmer la plantade de Rémi, alors que nos caméramen tentaient de faire une contre-plongée sur le saut... Qu'aurait été la séquence sans ça...
On peut voir la haine de Rémi quand Djebbz provoque un superbe Segmentation Fault sur le projet Domino'Z...
Rémi qui, entre les différentes scènes du générique, ne porte pas le même pantalon...
On ne peut pas compter le nombre de faux raccord du film. On notera cependant l'affiche qui disparait de la porte par magie, le reflet de la caméra sur les gros plans dans les lunettes...
Remercions enfin les gens qui ont été surpris de se voir face à une caméra... Fallait pas se trouver sur une scène de tournage...
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